Análise sobre o fenômeno da transposição didática interna no ensino de estatística: um estudo com a inclusão de um aluno cego em uma sala de aula regular

Abstract

This work approaches the Didactical Transposition phenomenon proposed by Yves Chevallard (1991). In the field of Mathematics Didactics, this phenomenon describes the path covered by knowledge since its creation in the scientific community until it becomes an object of teaching in schools. The discussions were centralized in the Internal Didactic Transposition, which occurs inside the classroom, and the highlighted theoretical directions were based on the researchers: Araújo (2009), Bessa de Menezes (2004, 2010) and Brito Menezes (2006). The concerns that led us to this investigation are related to the high number of students with visual impairment included in regular schools, a reality which requires new methodologies from the teacher, so that he can attend the needs of these students in this current didactic scenario. Based on the perspective of internal didactic transposition, we analyzed the distance between the knowledge effectively taught to a blind student from the knowledge effectively taught to students without visual impairment, during the teaching of statistics, specifically in a class on the measures of central tendency (mean, median and mode), and in the construction and interpretation of graphs and tables. This research was taken as a qualitative basis, where we did a study with a blind student in a 9th grade class at a public school. The methodological development was divided into three stages: i) class observations; ii) semi-structured interviews/informal conversations, and iii) analysis of collected data. At the end of these stages, even with incipient data, we realized a distance from the knowledge effectively taught to both students (blind/non-blind). In addition, we observed that the distance between this knowledge compromises the mathematical background presented to the blind student, which may lead difficulties in the progress of these contents later.

Ce travail aborde le phénomène de transposition didactique, proposé par Yves Chevallard (1991). Dans le domaine de la didactique des mathématiques, ce phénomène décrit la trajectoire du savoir depuis sa création dans la communauté scientifique jusqu'à ce qu'il devienne un objet d'enseignement dans les écoles. Nous centralisons nos discussions dans la Transposition Didactique Interne, qui se déroule à l'intérieur de la salle de classe et mettons en évidence les orientations théoriques des chercheurs: Araújo (2009), Bessa de Menezes (2004, 2010) et Brito Menezes (2006). Les préoccupations qui nous ont conduit à cette enquête sont liées au nombre élevé d'élèves ayant une déficience visuelle inscrits à l'école ordinaire, une réalité qui nécessite de nouvelles méthodologies de la part de l'enseignant, afin qu'il puisse répondre aux besoins de ces élèves dans ce scénario didactique actuel. Nous avons analysé sous l'angle de la transposition didactique interne, la distance entre les connaissances effectivement enseignées à un élève aveugle et les connaissances effectivement enseignées à des élèves visionnaires, lors de l'enseignement de la statistique, plus précisément en classe sur les mesures de tendance centrale (moyenne, mode et médiane ), et dans la construction et l'interprétation de graphiques et de tableaux. A partir de ces études, nous avons trouvé des preuves de la formation possible de nouveaux systèmes didactiques (sous-systèmes) dans la classe ordinaire. Nous avons pris comme base une recherche qualitative, où nous avons fait une étude avec un élève aveugle dans une classe de 9e année dans une école publique. Le développement méthodologique a été divisé en trois étapes: i) observations des classes; ii) entretien semi-structuré / conversations informelles, et iii) analyse des données collectées. Au terme de ces étapes, nous avons remarqué, même avec des données naissantes, un écart entre les connaissances effectivement enseignées aux deux publics (aveugles / voyants). Nous avons vu que la distance entre ces connaissances compromet les connaissances mathématiques qui ont été présentées à l'étudiant aveugle, ce qui peut conduire à des difficultés pour faire avancer les études de ces connaissances plus tard.