A derrisão paródica e as formas de (re)significações na poética de Bernardo Guimarães

Abstract

L´objectif visé dans cette recherche est une analyse du rire dans l´oeuvre poétique ultraromantique de Bernard Guimarães. Cette étude s´impose d´autant plus que ses poèmes font partie des oeuvres-témoins de l´étape révolutionnaire du romantisme brésilien par leurs traits dissonants comme la parodie et l´humour. Ce sont là, du point de vue du u romantisme canonique des signes d´étrangeté traduits en propositions satiriques et bestiologiques. En effet, Bernardo Guimarães introduit dans notre littérature de nouvelles dimensions profondes. Par l´usage de la parodie et de la satire, des thèmes jusqu´alors refoulés (« intouchables ») viennent occuper le devant de la scène. De cette manière, en cherchant à révéler les mystères complices des visissitudes du rire dans la poésie bernardienne, c´est comme naturellement que la recherche débouchent sur ces aspects bestialogiques et satiriques. En un premier moment, on élaborera un dialogue entre deux de nos futures catégories interprétatives : la résilience et l´éthique. Seront donc analysées les significations et ressignifications des poèmes de Bernardo Guimarães em divers contextes, sous le prisme de la double catégorie indiquée. Le procès résilient considère de quelle manière les sujets affectés physiquement, psychiquement et moralement dans leur existence en ressortent améliorés ou pires. De son côté, l´éthique romantique des poèmes bernardiens nargue l´éthique romantique d´une manière qui semble bien dialoguer avec la démarche resiliente dans son succès ou dans son échec. Ici, notre support théorique est CYRULNIK (2001); CANDIDO (2007) e BOSI (2000). En un deuxième moment, on étudiera le rire, en recourrant à la parodisation romantique du poème A Orgia dos Duendes et aussi au nonsense. À cette étape sera mis à profit l´effet d´étrangeté des poèmes dans leur contradiction avec la perspective édenico-national de « paradis » littéraire qui se disséminait à l´époque. Notre base théorique sera cette fois la carnavalisation de BAKHTIN (2013), complétée par les apports de MINOIS (2013), BERGSON (2001).En un troisième et dernier moment, sera approfondie le rire obscène. Nous prendrons pour base les poèmes A Origem do Menstruo et O Elixir do Pajé. Ce que finalmente nous prétendons démontrer est ceci : l´art de Bernardo Guimarães parvient, par le canal de l´ironie, à dribler les expectatives canoniques de la poésie romantique, en faisant un usage bien réussi des thèmes considérés par elle poéticamente impropres : la femme, l´indien, le bourgeois...Pour enrichir la discussion, nous inviterons à témoigner ça et lá Georges Bataille et Octavio Paz.